lundi 12 février 2018

#Genea ou comment je suis tombé dans la généalogie tout petit ! Episode 5

Frédéric, 12 ans est venu à la généalogie par la lecture et la saga des familles royales



Découvrez la naissance d’une passion grandissante et le récit de ses premières années de recherches.

   Vers 1986, à la fin du primaire et à mon entrée au collège, je passais mes mercredis après-midi à compulser les dictionnaires et encyclopédie de la maison pour retracer la généalogie des familles royales d’Europe.

C’est au printemps 1987, alors âgé de 12 ans que je me suis mis en quête de mes aïeux.

   Je questionne ma mère sur ses parents décédés et ses grands-parents ainsi que sur ses oncles et tantes, je consulte son livret de famille. Je fais de même avec ma seule grand-mère vivante, ma grand-mère Léonide, qui vit dans le même village que nous depuis une dizaine d’années. Ma mère et ma grand-mère me content leurs souvenirs d’enfance …

   Je connaissais depuis toujours l’origine de mes ancêtres, la Vendée, puisque, tous les ans en août, nous allions chez « la tante Marie » dans sa maison au Brulit jusqu’en 1981, année d’une fâcherie…

   A cette époque, je commence à mettre des noms et prénoms sur mes ancêtres, avec des dates approximatives : Jean, Joséphine, Louis et Eulalie et encore Auguste, Marie, François et Alexandrine m’apparaissent enfin, tous nés près de 100 ans avant moi. J’allais découvrir que beaucoup de ces prénoms de mes arrière-grands-parents n’étaient que des prénoms usuels !

Un peu de méthodologie, à l’ancienne mais précieuse

   Ni internet, ni ordinateur dans les années 1980… j’écris donc toutes ces informations dans un cahier scolaire avec quatre parties, une par grand-parent. 30 ans plus tard je possède toujours ce cahier …

  Quelques semaines plus tard, après avoir écrit en mairie, j’obtenais mes premiers actes d’état-civil et de nouvelles dates pour recommencer la même démarche auprès d’autres mairies. La patience était de mise : attendre tous les jours le passage du facteur pour savoir si l’acte attendu était arrivé. Vivant alors en Charente-Maritime, à plusieurs dizaines de kilomètres des terres ancestrales, du haut de mes 12-13 ans, je ne pouvais aller par mes propres moyens (à pied ou à vélo) en mairie.

Une passion qui s’installe

   Près de 2 ans passent et au printemps 1989, j’effectue mes premières recherches en mairie de Benet en Vendée, à environ 60 km de chez moi, avec ma sœur ainée qui m’y avait conduit (cette dernière m’avait d’ailleurs pris un abonnement à la Revue Française de Généalogie à l’été 1988).

   L’été suivant, c’est une semaine entière que je passe chez un grand-oncle et une grand-tante dans le marais poitevin « le tonton Armand » et « la tante Suzanne » pour aller de mairie en mairie, de cimetière en cimetière, à vélo … Là, je côtoie des anciens qui parlent patois entre eux, un régal ! Ces vacances généalogiques vont perdurer jusqu’à l’obtention de mon permis de conduire en 1993.

   Entre temps, en septembre 1989, avec mon cyclomoteur, je pars faire mes premiers pas aux archives départementales des Deux-Sèvres, les plus proches de chez moi.

La première adhésion à une association de généalogie

   Début 1990, j’adhère au Cercle Généalogique Vendéen et je suis content de recevoir sa revue la Bouillaïe des Ancêtres. En juin de la même année, je réussi à convaincre ma mère de me laisser aller à la sortie annuelle de cette association à cyclomoteur à plus de 90 km de chez nous. Je me souviens encore l’étonnement des membres présents d’avoir un si jeune homme dans l’assistance ! J’avais alors 15 ans.

   Enfin, il me faudra attendre janvier 1991, pour faire ma première visite aux archives de Vendée, qui se situent à environ 150 km de chez moi, accompagné de mon père.

L’informatisation mais pas que

   En 1992, c’est le début de l’informatisation de ma généalogie avec mes premiers achats : ordinateur, imprimante et logiciel Généatique. Avant j’utilisais des fiches papier, cartonnées, soigneusement rangées dans de petits classeurs, et des arbres 4 générations en format A4, tracés sur des feuilles à petits carreaux et ensuite triés dans des chemises et sous-chemises par famille.
   Après près de 30 ans de recherches généalogiques, Frédéric éprouve toujours autant de plaisir à découvrir des éléments nouveaux sur ses ancêtres … et à raconter leur(s) histoire(s).
Retrouvez-les sur son blog : Frédéric PONTOIZEAU,
De Moi à la Généalogie



2 commentaires:

  1. merci Frédéric pour le remarquable travail effectué sur les morts de la grande guerre , j'y ai retrouvé des proches avec la famille Hubert. Je recherche également mes origines , mais pour moi c'est plus facile , car du coté de ma mère comme de mon père j'ai du sang Varaizien depuis le 18 siècle.Par contre , j'aimerai savoir comment classer ces informations et ou pourrai-je trouver un modèle de classement. Merci et bravo JC Villain

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    1. bonsoir et merci ! si vous voulez on peut se rencontrer cela me semble plus simple

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